ABSTRACT

Tanit, Phoenician-Carthaginian goddess also called BA’ALAT or ASTARTE represented the visage of god BAL’AL, personification of the beneficial sun. Her worship, brought by the Carthago’s great navigators, became very widespread in the Mediterranean until outside the Hercules columns. She was known also in Rome where she was called Dea Caelestis.
Tanit was the name given by the Carthaginians also to the moon which changes face according to it pale, bright, invisible phases. Therefore, she existed as antithetic goddess of Love and Death, Creation and Destruction, Tenderness and Cruelty, Protection and Betray. Her symbol, which was found in very many Punic colonies was represented by the combination of an equilateral triangle, an horizontal line and a disc, to symbolize a rough human figure. Numerous statuettes of Tanit have been found which represent her naked with her hands squeezing the breast. Such symbol and the statuettes were not only an artistic-religious expression, but were shown in the houses as symbol of fertility.
The religious cult by the Carthaginians was that of the “tophet”, edged site where the rests of children which were sacrificed to Tanit were gathered. This should have served to mitigate the goddess when she was in wrath with the entire city. Often human sacrifices were substituted with children of poor family or small animals which were delivered to the purifying flames. But many times this was not enough to the goddess and therefore it was necessary to sacrifice what dearest the family had: the elderly son. This macabre rite ended with the arrival of the Romans, which brought also in Rome the god BA’AL, called Aesculapio, patron of medicine, and the same Tanit identified maybe sometimes with Junon.
The discovery of the tophets shows the extent of the Carthaginian colonization which reached the western part of England. This worship ended at the end of the V° century a. C. with the Carthago’s temple destruction by the Vandals.
The mintage began in Carthago in the V° century b. C. due to the necessity to pay mercenary soldiers in Sicily, often imitating the coins of the Greek towns, and of Siracuse in particular.
Withis these coins can be recognized a “Punic style” represented by a woman head (Tanit) on the front side, and on the back side by a horse, symbol of the city of Carthago with a palm tree in the rear, symbol of fertility and recognition between the various communities.
The mintage of gold coins (stateries), in particular, and of silver (tetradrahms), with wonderful images began at about 390 – 360 b. C. and continued until the influence of Carthago was strong. Next, the decrease of gold content began with the early difficulties of the city due to the wars and the tributes to Rome. Also the coins initiated to exhibit variations of the Tanit images, not any longer wonderful because the work of less skillful artists. In any case, the dating of such coins has been always dificult because unepigraphic.
Even more difficult is the dating of bronze coins which were circulating in all Carthago’s colonies (sardo-punic and siculo-punic style). Also the mints are not easily recognized even though some have been identified; but it is certain that Carthago kept for itself the right of minting for the gold and silver coins.
The last minting in Carthago permits us to faintly see an African posterity in the Punic issues, but also in Rome was minted a silver coin with Tanit riding a lion.
The evolution of the Tanit coin has been well described by Prof. G. Alexandropoulos in his recently edited text (see bibliography).




RÉSUMÉ

Tanit, déesse phénicienne-carthagénoise, appelée aussi BA'ALAT ou ASTARTÉ, représentait le visage du Dieu BA’AL, personnification du soleil bienfaisant. Son culte, divulgué par les Carthaginois, grands navigateurs, s'est répandu largement dans la Méditerranée et même jusqu'au delà des colonnes d'Hercule. Elle était même connue à Rome, où elle fut appelée Dea Caelestis ".
Tanit était aussi le nom donné par les Carthaginois à la lune, qui change de face selon ses diverses phases où elle devient soit pâle, lumineuse ou invisible. Pourtant, elle existait comme déesse antique de l'Amour et de la Mort, de la Création et de la Destruction, de la Tendresse et de la Crédulité, de la Protection et de la Tromperie. Son symbole, qui a été trouvé dans beaucoup de colonies puniques, se décrit par la combinaison d'un triangle équilatéral, d'une ligne horizontale et d'un disque, comme pour représenter une grosse figure humaine. De Tanit, on a trouvé de nombreuses statuettes qui la montrent nue, les mains serrant les seins. Ces petites statues n'étaient pas seulement une expression artistique et religieuse car elles étaient exposées dans les maisons comme symbole de fécondité.
Le culte religieux pour les Carthaginois était celui de " tophet ", lieu enceinté où ils venaient recueillir les restes ( os ) des enfants qui avaient été sacrifiés à Tanit. Cette immolation devait servir à apaiser la déesse, lorsqu'elle était fâchée contre la ville toute entière. Souvent, les sacrifices étaient réalisés avec des enfants de familles pauvres ou encore avec de petits animaux. Mais parfois, tout cela ne suffisait pas à la déesse et il fallait alors sacrifier ce qu'une famille avait de plus cher, soit le fils aîné. Cette macabre coutume prit fin avec la venue des Romains, qui portèrent même à Rome le dieu BA'AL, qui fut identifié avec Eusculapius, patron de la Médicine, et aussi Tanit identifiée quelques fois avec Junon.
Les découvertes de statuettes et des tophets permettent de voir jusqu'où la colonisation des Carthaginois fut implantée : on les a trouvé non seulement dans une grande partie de la Méditerranée mais aussi dans la zone occidentale de l'Angleterre. Ce rite se termina à Carthage à la fin du Vième siècle ap. Ch., avec la destruction du temple par les Vandales.
La production monétaire de Carthage apparut vers le Vième siècle av. Ch., à cause de la nécessité de payer les milices militaires en Sicile, avec souvent des imitations des monnaies de villes grecques, notamment Syracuse.
De ces monnaies, on peut distinguer un style punique représenté sur le coté droit par une tête de femme (Tanit) et sur le coté revers par un cheval, symbole de la ville de Carthage, avec un palmier derrière, symbole de fertilité et de liens entre les communautés des colonies.
Les statères en or et les tétradrachmes en argent, présentant de merveilleuses images, apparurent entre 390-360 av. Ch. et furent produites pendant toute la période où l'influence de Carthage fut très grande. Par la suite, on constate une diminution du contenu en or, suite aux difficultés reliées aux guerres et aux fortes redevances envers Rome. Les monnaies commencèrent à présenter des variations de l'image de Tanit, moins splendides car produites par des artistes de moindre talent. En tout cas, la datation de ces monnaies a toujours été difficile car elles étaient anépigraphes.
Plus difficile encore, pour la même raison, est la datation des monnaies en bronze qui circulaient dans toutes les colonies carthaginoises (style sardo-punique et siculo-punique). De plus, il n' y a pas de totale certitude concernant les ateliers monétaires, bien que certains aient été reconnus; on a toutefois la certitude que Carthage gardait pour elle-même le droit absolu de frapper monnaies, au moins dans la première période.
La dernière production monétaire de Carthage permets d'entrevoir une continuité africaine dans les émissions puniques, mais il faut aussi retenir qu'un denier en argent fut frappé à Rome avec Tanit chevauchant un lion.
L'évolution de la monnaie de Tanit a été très bien décrite par le professeur G. Alexandropoulos dans son livre récent (voir biblio).




ZUSAMMENFASSUNG

Tanit, die phoenizisch-karthagische Goettin, auch BA’ALAT oder ASTARTE genannt, war die Darstellung des Gottes BA’AL, der selbst die segenreiche Sonne dartsellte. Das beruehmte Segelvolk der Karthager verbreitete ihren Kultus im Mittelmeer, weit bis ueber die Saeulen Herkules hinaus. Auch in Rom war sie unter dem Namen Dea Caelestis bekannt.
Tanit, nannten die Karthager auch den Mond, der immer ein neues Gesicht zeigt und manchmal blass, leuchtend oder unsichtbar ist. Sie war die Goettin der Antithesis, der Liebe und des Todes, der Schoepfung und der Zerstoerung, der Zaerte und der Grausamkeit, des Schutzes und des Verrates. Ihr Symbol, welches in vielen punischen Kolonien wiedergefunden wurde, war ein gleichseitiges Dreieck, ein waagrechter Strich und eine runde Platte. Fast die Darstellung einer menschlichen Figur darstellend. Viele kleine Stauten der Goettin Tanit, stellen sie nackt dar. Mit den Armen haelt sie sich die Brueste. Die Symbole und Statuen, waren nicht nur ein kuenstlich-religioeser Ausdruck, sie wurden in vielen Haeusern als Symbol der Fruchtheit ausgestellt.
Der religioese Kultus der Karthager, war der des "Tophet", ein eingezaeunter Ort, an dem die Ueberreste der Juenglinge gesammelt wurden, die der Goettin Tanit geopfert worden waren. Dies sollte die, mit der ganzen Stadt erzuernten Goettin saenftigen. Oft wurden die Menschenopfer von Juengligen aus den Armenkreisen oder kleinen Tieren ersetzt. Sie wurden in das reinigende Feuer geschmissen. Vielmals liess sich die Goettin damit nicht befriedigen und die Familie musste Ihr wichtigstes und kostbarstes vergeben, den Erstgeborenen. Dieses grauseme Ritual verschwand mit der Ankunft der Roemer. Diese fuehrten den Gott BA’AL der mit Aesculap, dem Patron der Medizin identifiziert wurde. Mancher glaubte die Goettin Tanit in Juno wiedererkannt zu haben.
Die Funde der Tophets und der Statuen, zeigen uns wie weit sich die Karthager verbreitet hatten. Fundstellen wurden nicht nur im Mittelraum entdeckt, auch im oestlichen Teil Englands wurden einige entdeckt. Dieses Ritual fand in Karthago im 5. Jh. n.Ch. sein Ende, als der Tempel von Vandalen zerstoert wurde.
In Karthago begann die Muenzpraegung ungefaehr im 5. Jh. n. Ch. als die Soeldner in Sizilien ausgezahlt werden mussten. Oft wurden Nachahmungen der griechischen Muenzen gepraegt, vorallem der Muenzen Syrakus’.
In diesen Muenzen erkennt mann den punsichen Stil an einem Frauenkopf (Tanit) auf der Vorderseite, und an einem Pferd, das Symbol der Stadt Karthago, mit einer Palme im Hintergrund, Zeichen der Fruchtbarkeit und Erkennungszeichen verschiedener Dorfgemeinschaften.
Die Praegung der goldenen stater und die silbernen tetradrammi, mit wunderbaren Abbildungen, begann zwischen 390 und 360 v. Ch. und endete erst als der Einfluss der kartheger bereits sehr gross war. Zu dieser Zeit wurde der Goldinhalt der Muenzen immer mehr verringert. Der Krieg und die von Rom erforderten hohen Gebuehren, brachten die Staedte immer mehr in Schwierigkeiten. Auch die Abbilder der Goettin Tanit auf den Muenzen veraenderten sich. Sie waren jetzt nicht mehr so prachtvoll. Man wandte sich an weniger talentierte Kuenstler. Die Datierung dieser Menzen ist immer schon schwierig gewesen, da sie keine Inschriften tragen.
Noch schwieriger ist die Datierung der Muenzen aus Bronze, die in allen karthagischen Kolonien verbreitet waren (sardinisch-punischer- und sizilianisch-punischer Stil). Auch die Muenzbaenke sind nicht alle mit Sicherheit erkannt worden, obwohl einige identifiziert worden sind. Es besteht aber die Sicherheit dass Karthago anfaenglich das Muenzrecht fuer die Gold-und Silbermuenzen fuer sich behielt.
Die letzte Muenzpraegung in Karthago laesst eine afrikanische Nachkommenschaft in punischen Emissionen ahnen. Allerdings wurden auch in Rom Silbermuenzen mit einem Abbild der Goettin Tanit gepraegt.
Die Entwicklung der Muenzen der Goettin Tanit ist in der neusten Veroeffentlichung de Prof. G. Alexandropulos gut beschrieben (siehe Quellenangabe).




RIASSUNTO

Tanit, dea fenicia-cartaginese, chiamata anche BA'ALAT o ASTARTE rappresentava il volto del Dio BA'AL, personificazione del sole benefico. Il suo culto, portato dai Cartaginesi, grandi navigatori, si diffuse ampiamente nel Mediterraneo fin oltre le Colonne d'Ercole ed era nota anche a Roma dove fu chiamata Dea Caelestis.
Tanit era il nome dato dai Cartaginesi anche alla luna che cambia faccia a seconda delle sue fasi, pallida luminosa, invisibile. Pertanto esisteva come dea antitetica dell'Amore e della Morte, della Creazione e della Distruzione, della Tenerezza e della Crudeltà, della Protezione e dell'Inganno. Il suo simbolo, che è stato rinvenuto in moltissime colonie puniche era rappresentato dalla combinazione di un triangolo equilatero, una linea orizzontale ed un disco, quasi a rappresentare una rozza figura umana. Di Tanit sono state trovate numerose statuette che la rappresentano nuda con le mani che stringono i seni. Questo simbolo e le statuette non erano solo un'espressione artistico-religiosa, ma erano esposte nelle case come simbolo di fecondità.
Il culto religioso presso i Cartaginesi era quello del "tophet", luogo recintato dove venivano raccolti i resti dei fanciulli, che venivano sacrificati a Tanit. Questo sarebbe dovuto servire a rabbonire la dea quando era in ira con la città intera. Spesso i sacrifici umani venivano sostituiti con fanciulli di povere origini o con piccoli animali che finivano nel rogo purificatore. Ma tante volte questo alla dea non bastava ed allora bisognava sacrificare quanto una famiglia aveva di più caro: il figlio primogenito. Questo macabro rito finì con l'avvento dei Romani, che portarono anche a Roma il dio BA'AL, che fu identificato con Esculapio, patrono della medicina, e la stessa Tanit identificata, si pensa, talora con Giunone.
I ritrovamenti dei tophet e delle statuette mostrano fino a dove si spinsero le colonizzazioni cartaginesi: ne furono rinvenuti oltre che in gran parte del Mediterraneo anche nella zona occidentale dell'Inghilterra. Questo rito terminò a Cartagine alla fine del V° secolo d. C. con la distruzione del tempio da parte dei Vandali.
La monetazione di Cartagine è iniziata verso il V° secolo a.C. per la necessità di pagare in Sicilia le milizie mercenarie imitando spesso le monete delle città greche, soprattutto di Siracusa.
Di tali monete può essere distinto uno stile punico rappresentato da una testa di donna (Tanit) al diritto, ed al rovescio, da un cavallo, simbolo della città di Cartagine, con dietro un albero di palma, simbolo di fertilità e di riconoscimento fra le varie comunit$agrave;.
La monetazione di stateri d'oro in particolare, e di tetradrammi d'argento, con splendide immagini, iniziò tra il 390-360 a.C. e continuò fino a quando l'influenza di Cartagine fu molto grande. Poi incominciò la diminuzione del contenuto in oro, con le prime difficoltà della città dovute alle guerre ed ai forti tributi dovuti a Roma. Anche le monete incominciarono ad avere variazioni delle immagini di Tanit, non più splendide perchè date da fare ad artisti di minor talento. Comunque la datazione di queste monete è stata sempre difficoltosa perchè anepigrafe.
Ancor più difficile è la datazione delle monete di bronzo che circolavano per tutte le colonie cartaginesi (stile sardo-punico, siculo-punico). Anche le zecche non sono di riconoscimento sicuro, benchè alcune siano state individuate, ma vi è la certezza che Cartagine teneva per sè il diritto assoluto di battere moneta almeno inizialmente per quelle auree e quelle d'argento.
L'ultima monetazione di Cartagine permette di intravvedere una posterità africana nelle emissioni puniche, ma anche a Roma fu battuto un denaro d'argento con Tanit che cavalca un leone.
L'evoluzione della moneta di Tanit è stata ben descritta dal Prof. G. Alexandropoulos nel suo testo recentemente edito (vedi bibliografia).







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